Mes notes de la conférence de Johanne Lemieux

J’avais dit que j’allais partagé avec vous mes notes prises durant la conférence de Johanne Lemieux. Cette semaine a encore été une semaine de fou, alors je n’avais pas encore eu le temps de taper et mettre de l’ordre dans mes notes.

Premièrement, chaque enfant adopté, peu importe son origine, vient avec différentes « options » que le « modèle de base » d’enfant n’a pas nécessairement. Il y a principalement trois options de plus :

• la séparation de sa première maman
• plusieurs nounous s’est occupé de ses besoins primaires
• difficulté d’attachement

L’attachement, ce n’est pas un lien d’amour mais un lien de confiance. Une figure d’attachement reste à nos côtés même si tout va mal. Il faut qu’on réussi comme parent adoptif de faire comprendre à notre enfant qu’on va rester près de lui peu importe ce qu’il va arriver. Pour ce faire, il faut reprogrammer son cerveau pour y inclure quatre éléments importants, il faut faire comprendre à l’enfant :

• qu’il est quelque chose d’important
• que les adultes sont dignes de confiance
• que l’univers est un endroit intéressant et sécurisant
• que se montrer vulnérable, faible, ce n’est pas dangereux

Pour aider son enfant a créé des liens d’attachement, il faut beaucoup temps et d’effort. Voici quelques petits points à noter :

• Il faut lui dire que ce n’est pas de sa faute si sa mère d’Ukraine la abandonner, il n’a rien fait de mal.
• Il faut lui apprendre à gérer ses émotions, contrôler sa colère et ses peines
• Il faut être là pour l’enfant, prendre le plus de congé possible, répondre rapidement lorsqu’il nous appelle et le rassurer qu’on sera toujours présent.
• Il faut toujours regarder l’enfant dans les yeux, même si lui cherche a fuir notre regarde.
• Il faut aller vers l’enfant même s’il est dans sa coquille.
• Lorsqu’il est en détresse, en crise, il faut le prendre dans ses bras même s’il se débat, pour lui faire comprendre qu’on ne le laissera jamais seul avec ses émotions, on ne l’abandonne pas.

Un enfant sécurisé regarde ses parents dans les yeux, il ne doute jamais de ses parents.

Un enfant insécurisé peut réagir de trois façons :

• Il peut utiliser la colère parce qu’il a peur qu’on l’abandonne alors il nous test. Comme parent, il faut rester solide et le rassurer beaucoup qu’on ne l’abandonnera pas.
• Il peut être du type velcro, il veut toujours rester coller sur ses parents. Il a juste l’air attaché mais ne l’est pas, il contrôle le parent parce qu’il ne lui fait pas confiance, il a beaucoup d’angoisse.
• Il peut être du type solo, il ne demande rien à personne, il est calme et fait tout tout seul. S’il se blesse, il ne va pas aller vers le parent pour se faire consoler, il va plutôt s’enfermer dans sa chambre et en ressortir comme si rien n’était arriver.

Alors voilà, en très gros, ce sont ça les notes que j’ai prise durant la conférence. Il y avait tellement de bonne information donner pour comprendre l’attachement que c’est dur de tout noter. Si je pense à autre chose, je viendrais vous le partager.